Campagna per un Comune Antitransgenico

 www.rfb.it - Resistenza ai Frankenfood ed alla Biopirateria

sostenitore



LA STAMPA
Domenica 14 Gennaio 2001

«Non è della nostra società» Cremonini: noi l’abbiamo solo macellata

MODENA
L’ANIMALE è stato macellato negli impianti di una delle società del gruppo, ma non è stato allevato da noi». Dal quartier generale del Gruppo Cremonini, a Castelvetro, arrivano parole che vogliono rassicurare: «Constatiamo con favore che la corretta applicazione delle direttive sanitarie permette di isolare immediatamente l’animale a rischio. Così si ha la garanzia che le carni a rischio siano assolutamente escluse dal consumo. L’applicazione sistematica dei test dà certezza ai consumatori».
Il Gruppo Cremonini mette in evidenza come «grazie ai nostri sistemi di identificazione e rintracciabilità delle carni, l’intera carcassa e tutte le sue parti risultano identificate. Questo ha permesso di rintracciare immediatamente l’allevatore in funzione dei documenti d’identità dell’animale».
Forte di un fatturato di 2.500 miliardi, il gruppo è leader in Italia nella macellazione dei bovini, con 1500 capi lavorati ogni giorno. È stato fondato agli inizi degli anni Sessanta da Luigi Cremonini, 62 anni, tipico «selfmade man» emiliano. Inizia a vendere bestiame sui mercati quando è ancora un ragazzino e studia da perito agrario. A 23 anni, dopo essersi «fatto le ossa» in una cooperativa modenese, decide di mettersi in proprio insieme al fratello Giuseppe e a un amico. Prima fonda la Belvedere Carni, poi l’Inalca.
Pian piano costruisce un impero. Dopo le carni tocca ai salumi, quindi ai catering, alla distribuzione, per arrivare all’e-commerce. In ognuno di questi settori è rappresentata da aziende leader di mercato: Inalca per le carni, Marr per la distribuzione al catering, Agape per i buffet di stazione e i servizi di ristorazione sui treni delle Ferrovie dello Stato.
Il gruppo è una delle principali realtà europee nel campo alimentare, con attività focalizzate in tre aree di business (produzione, distribuzione e ristorazione) tra loro integrate: dieci le società operative, controllate dalla Holding Cremonini Spa, di cui è presidente Luigi Cremonini. Il fatturato consolidato nel 1999 è di 2.544 miliardi, con oltre 3.500 dipendenti. Dal dicembre 1998 è quotata in borsa.
E a capo di tutto c’è sempre lui, Luigi Cremonini, l’uomo delle sfide. Come quella lanciata qualche anno fa a Mc Donald’s con l’apertura della catena di fast food Burghy. Sfida vinta: dopo qualche anno cede il proprio marchio agli americani, assicurandosi il monopolio della fornitura di hamburger ai Mc Donald’s europei.
Già a novembre, ospite da Bruno Vespa, Luigi Cremonini ammetteva che gli effetti sulle vendite di carne bovina in Italia erano già in flessione del 10% a causa di «mucca pazza». Ma non si è certo arreso alla sorte. Anzi, proprio una manciata di giorni fa il figlio Vincenzo, amministratore delegato Inalca, aveva dichiarato la disponibilità ad eseguire i test rapidi Bse nei laboratori dei due stabilimenti, per evitare blocchi della catena di macellazione. Quello di Castelvetro, operativo dal dicembre scorso, è in grado di fare dai 1.200 ai 1.400 test al giorno, quello di Ospedaletto Lodigiano lo sarà da domani. «Non chiediamo di fare i test in autocontrollo, ma di distaccare personale pubblico per aumentare l’offerta». Non è certo l’atteggiamento di chi sapeva di avere qualcosa da nascondere.


Le Nouvel Observateur

VACHE FOLLE

Italie: cas d'ESB chez le fournisseur de McDo
Une vache folle aurait été détectée chez le fournisseur exclusif de McDonald's pour tout le pays. 
L'Allemagne renforce son dispositif de recherche.

Le premier cas possible de vache folle en Italie a été découvert dans un abattoir qui fournit de la viande notamment à la chaîne de restauration rapide McDonald's en Italie et dans d'autres pays d'Europe.
Cet abattoir situé à Lodi, en Lombardie, appartient au groupe Cremonini qui est le fournisseur exclusif du géant américain de la restauration rapide dans toute l'Italie, a annoncé lundi un porte-parole de Cremonini, Massimiliano Parboni. Le groupe Cremonini, qui fournit environ 40% de la viande bovine au marché italien, ne précisait pas lundi quels autres pays d'Europe pouvaient être concernés par ses exportations.
Ce cas, encore non confirmé, est une vache laitière de six ans élevée en Lombardie. Les deux seuls cas signalés jusqu'à présent en Italie étaient des vaches importées de Grande-Bretagne et ils remontaient à 1994.
McDonald's, qui a 295 restaurants en Italie servant quotidiennement 600.000 consommateurs, a affiché récemment des informations censées rassurer ses clients sur l'origine de la viande qui leur est servie. On ne faisait pas de commentaire ce lundi chez McDonald's.
La vache, qui a été abattue jeudi, était infectée par l'agent de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), selon deux tests. Les résultats d'un troisième test devraient être rendus publics mardi soir. "Nous nous y attendions, l'Italie ne pouvait être l'exception", déclarait ce lundi sur la chaîne Canale 5 Maria Caramelli, l'une des scientifiques participant aux analyses de cervelles de bovidés.

"Nos connaissances sont insuffisantes"

L'Allemagne va renforcer ses recherches scientifiques sur la maladie de la vache folle afin de rassurer ses consommateurs, a annoncé dimanche la nouvelle ministre de l'Agriculture Renate Kunast. "A l'heure actuelle, nos connaissances sur la transmission de l'infection sont insuffisantes", a-t-elle déclaré à la radio, ajoutant par ailleurs qu'on était "encore loin d'avoir des tests fiables".
Membre des Verts, Renate Kunast a succédé la semaine dernière à Karl-Heinz Funke, emporté dans la tourmente de la crise de la vache folle en compagnie de sa collègue de la Santé Andrea Fischer. Cette dernière a été remplacée par Ulla Schmidt. Avocate pénaliste de formation, Renate Kunast n'a pas encore donné les grandes lignes de sa politique sur ce point.

Cas d'ESB chez un bovin de moins de 30 mois

Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a par ailleurs incité dimanche soir les agriculteurs allemands à ne pas s'opposer aux réformes, nécessaires selon lui pour combattre les peurs des Allemands concernant la maladie de la vache folle. "Il faut restaurer la confiance dans la qualité des produits", a déclaré le chancelier au cours d'une émission télévisée. Le ministère de la Défense a annoncé de son côté qu'il allait procéder à la destruction de toutes les rations comprenant de la viande et des saucisses produites avant le 1er octobre dernier. Le ministère a également annoncé que les soldats souhaitant manger des repas sans bœuf le pourront, confirmant une information parue dans l'hebdomadaire Bild am Sonntag.
Le même journal rapporte par ailleurs que le commissaire européen à la Santé et à la Consommation David Byrne a adressé une lettre aux autorités allemandes s'inquiétant de la découverte d'un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez un bovin âgé de moins de trente mois. Davis Byrne a également écrit aux Quinze en leur demandant de faire un rapport d'étape quinze jours après l'application du dépistage systématique de l'ESB chez les bovins de plus de 30 mois entrant dans la chaîne alimentaire.

Premier cas de vache folle en Autriche

L'Autriche a annoncé dimanche qu'elle avait découvert son premier cas de vache folle. Le gouverneur de la province du Tyrol, Wendelin Weingartner, a précisé à l'agence autrichienne APA que le bovin était né dans sa province et qu'il avait été abattu dans le land allemand du Bade-Wurtemberg où un premier test a été déclaré positif.
Un second est en cours, a-t-il précisé, et s'il confirme que la vache était atteinte d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), l'ensemble du troupeau dont elle est issue sera abattu.
L'Autriche a interdit les farines carnées dans l'alimentation des bovins en 1990, mais APA cite des officiels qui expliquent qu'étant donné que le Tyrol est frontalier de l'Allemagne, il est possible que le bétail ait pu être nourri avec des farines importées illégalement.

La Commission temporise

La Commission européenne a tenté de minimiser ce lundi l'impact de la découverte de nouveaux cas de vaches folles en Italie, Allemagne et Autriche, en estimant que "ces découvertes ne sont pas une surprise". Selon Beate Gminder, porte-parole de la Commission, "la détection des premiers cas présumés en Autriche et en Italie ce week-end s'explique par le large programme de tests mis en place en Europe depuis le 1er janvier. (...) Les résultats ne doivent pas nous surprendre, et même s'il faut rester vigilant, il ne faut pas ajouter aux craintes de la population simplement parce qu'on réalise un programme de recherche".

 

riepilogo risorse
indice dei siti

Campagna
per la Sicurezza Alimentare

Campagna
del Comune Antitransgenico